"L’important n’est pas pas ce qu’on fait de nous,
mais ce que nous faisons nous-même
de ce qu’on a fait de nous."
Jean-Paul SARTRE
Etymologie : « psycho » tiré du mot grec psukhê qui signifie «
âme, esprit ».
La psychologie est donc l’étude scientifique des phénomènes de
l’esprit.
« clinique » signifie «au lit, au chevet du malade».
La psychologie clinique suppose une pratique d’observation.
La psychologie clinique est une science empirique, qui repose sur une
interrogation du fonctionnement psychique
du sujet ainsi que celui du thérapeute.
Cette pratique s’appuie sur le fonctionnement normal ou pathologique
(en souffrance).
Elle se différencie de la psychiatrie puisqu’elle dépasse le cadre de
la maladie mentale
et qu’elle dépend d’une demande du sujet, et non
d’un caractère objectif, diagnostiquée de maladie;
autrement dit le
symptôme n’est pas au centre de la thérapie.
La démarche du clinicien consiste à comprendre comment un sujet
fonctionne dans son mode de penser,
dans ses investissements
narcissiques et relationnels mais aussi à entendre ce qui se joue dans
la rencontre psychologue/sujet.
Les domaines d’application de la psychologie sont vastes :
santé,
institutions, entreprise, groupes, problématiques interculturelles
(flux migratoires, exil …)
recherches, enseignement, sport ...
Le psychologue est celui qui étudie le fonctionnement psychique de
l’individu.
Le cursus du psychologue : DESS (Master) de psychologie après cinq
années d’études universitaires.
Le titre de psychologie est protégé et réglementé par la loi 85-772 du
25 juillet 1985.
L’exercice de la profession est régi par un code de déontologie
(25/03/1996) et par les principales
organisations professionnelles.
- L'évaluation :
Elle concerne l'appréciation du mode de fonctionnement du sujet :
ses
défenses, ses capacités à gérer et à dépasser les conflits.
L'entretien
et les tests projectifs font partie des outils d’évaluation.
- La psychothérapie :
Que la thérapie soit « brève » ou plus longue, le
psychologue doit permettre
au sujet de mettre des mots sur ce qu’il ressent et de trouver en lui
le ou les choix
à faire à travers les
sentiments, les interrogations qu’il exprime.
Le clinicien doit
entendre au-delà de la demande explicite, le contenu psychique qui
émerge.
- La recherche :
Elle fournit un modèle théorique à partir de
données cliniques.
Bibliographie :
E. SECHAUD et coll. (1999), Psychologie clinique, Paris, DUNOD FUA D.
et coll. (1997)
Le métier de psychologue clinicien, Paris,Nathand PREVOST C. (1994)
La psychologie clinique, Paris, FVF, coll. «Que sais-je ?» N° 2443,
1ère ed. 1998, 3ème ed. corrigée 1994
N° 2443, 1ère ed. 1998, 3ème ed. corrigée 1994
La psychologie transgénérationnelle étudie les transmissions
psychiques familiales au cours des générations.
Elle met à jour les
évènements traumatiques de l’histoire de la famille :
deuils non faits,
évènements honteux … qui parasitent la vie des descendants.
Mais elle éclaire aussi les moments heureux, de la lignée familiale.
Des outils tels que l’élaboration de l’arbre généalogique, les
associations de pensée du client, la communication
non verbale (langage
corporel, actes manqués, non-dits, silences, émotions, …) les
traditions et valeurs familiales
permettent au thérapeute et à son
client un travail d’investigation.
Ce travail vise à se réapproprier sa
propre histoire, à lâcher « les valises »
qui ne nous appartiennent
pas,
et à comprendre les choix de vie.